Ill Niño : tout est dans le nom. Le "ill" anglo-saxon, plus
précisément du New Jersey (Nord Est des USA) où le groupe réside, c'est
le côté métallement dément du groupe. Le "niño" pour l'enfant (Jésus)
hispanique, c'est le côté déréglement imprévisible qui ici n'est pas
d'origine climatique mais artistique. Ce nom correspond tout à fait à
la musique de ce groupe fondé par Dave Chavarri (ex-
ProPain et batteur de
Soulflyà ses heures) et leur va mieux que celui d'origine "El niño", référence
directe au basculement incompréhensible des masses d'air de
l'hémisphère sud. Les racines latino-américaines du groupe sont
profondes puisque Christian Marchado (chanteur) a vécu au Brésil jusque
l'âge de 12 ans, pour le reste du line-up actuel, les noms suffiront à
te le faire comprendre : Roger Vasquez (percussions), Lazaro Pina
(basse), Jardel Paisante (guitare rythmique) et Marc Rizzo (guitare
accoustique et solo). Dans leur coin des Etats-Unis, ils se font
remarquer en première partie de
Fear Factory ou
Hatebreed puis de
Soulfly ou
Snapcase.
RoadRunner les signe et la production de leur premier album est confiée à Ron St-Germain (
Tool,
Soundgarden,
Creed...) et pour ne pas lésiné sur le gros son il sera assisté par Dave Chavarri. Il en résulte ce
Revolution revoluciòn,
l'un des meilleurs albums métal de l'année, une grosse révélation et
une belle claque pour ceux qui, comme moi, pensaient que le néo-métal
était mort enterré sous des tonnes de productions insipides.
En 2003 sort
Confession, suivi en 2005 de
One nation underground et de
Enigma en 2008.
www.illnino.com/clips:
This is war / How can I live / This Times For Real / Kellogs Bombs and Cracker Jacks